Jérôme Levassor est PDG de l’entreprise creusoise Aquaroche. Il partage avec vous son parcours professionnel et revient sur son passage à l’ENSIL-ENSCI.

– Une fois diplômé, pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?

Je suis sorti de l’école en 2001. A l’époque on parlait beaucoup des céramiques techniques, du biomédical, bref, de produits perçus, à juste titre, comme étant à la pointe de la technologie. Pour ma part, je voulais rester dans la céramique plus traditionnelle et j’ai choisi d’aller faire mon apprentissage du carrelage en Italie. J’ai beaucoup voyagé (Italie, Russie, Maroc, Turquie, Ouzbékistan, France) et puis un jour j’ai posé mes valises au Burkina Faso.

Là-bas, j’ai fait plusieurs boulots avant de créer ma boite d’import-export. Cette première expérience entrepreneuriale fut un échec. Je suis rentré en France et je suis reparti de zéro en 2007.

A partir de 2007 et jusqu’au début de l’année 2016, j’ai occupé plusieurs postes de commercial et de chef de marché chez Imerys jusqu’à une expatriation en Egypte pour un poste de responsable des opérations en 2015. Le contexte était compliqué du fait de la situation géopolitique sur place, je ne pouvais pas faire venir ma famille. J’ai finalement décidé d’arrêter.

En 2017, je me lance à nouveau dans l’entreprenariat en rachetant l’entreprise Aquaroche, basée en Creuse et spécialiste des décors en céramique pour les aquariums. C’est une petite entreprise artisanale, un secteur de niche. Je travaille en famille avec mon épouse et nous exportons nos produits dans plus de 15 pays. Ce n’est pas de tout repos, mais je m’éclate !

– Le truc qui vous plaît le plus dans ce secteur et dans votre métier ?

Les céramiques sont partout, tout le temps, même là où on ne les attend pas. Elles peuvent être très techniques ou très artistiques, dans tous les cas, je reste fasciné par l’étendue des possibles avec les céramiques.

 – Quels conseils donneriez-vous à nos élèves futurs diplômés ? 

Les expériences internationales sont très bien perçues par les recruteurs.

– Et pour finir, auriez-vous un petit souvenir de votre passage à l’ENSCI à partager avec nous ? 

J’ai passé de très bons moments de vie étudiante à Limoges et je trouve cela génial, après 16 ans de découvertes et de voyages, de revenir dans le Limousin. Une petite anecdote pour finir : Lorsque je faisais mes études, l’ENSCI et L’ENSIL n’avaient pas encore fusionné. J’avais rencontré un étudiant de l’ENSIL lors de mon stage de 3^ème année au Portugal. Nous nous sommes revus 17 ans plus tard. Ses parents habitent le village où est situé mon entreprise !

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